Kenya · 8 février 2021 · 2 min
En décembre 2020, la Dre Miriam Mutebi, consultante et chirurgienne-oncologue spécialisée dans le cancer du sein et professeure associée en chirurgie à l’École de médecine de l’Université Aga Khan (AKU), en Afrique de l’Est, a été nommée au conseil d’administration de l’Union Internationale contre le Cancer (UICC).
Cette nomination a été annoncée par le président du conseil d’administration de l’UICC, Anil D’Cruz, et fait suite à une élection concurrentielle menée par l’assemblée générale de l’UICC. La Dre Mutebi, chirurgienne-oncologue spécialisée dans le cancer du sein, épidémiologiste clinique et ancienne élève de l’AKU, est la première oncologue africaine à siéger à l’UICC.
En prenant acte de sa nomination, elle a déclaré : « Il s’agit d'une excellente occasion pour nous, au Kenya et en Afrique subsaharienne, car nous allons pouvoir nous efforcer d’orienter sur l’Afrique autant que faire se peut les discussions mondiales qui portent sur les politiques et les stratégies de lutte contre le cancer, les soins aux patients et la défense de leurs intérêts. »
Elle souhaite développer de solides collaborations régionales qui s’appuieront sur des ressources collectives et contribueront à améliorer les soins et les options de traitement accessibles pour les patients d’Afrique subsaharienne.
« Notre objectif principal est de combler le fossé qui existe actuellement entre les initiatives de sensibilisation et les prises d’action afin de réduire l’incidence du cancer. La tâche est colossale, et nous sommes conscients qu’il faudra que les professionnels de la santé des secteurs public et privé travaillent ensemble pour y parvenir. »
La Dre Mutebi rejoint les 17 membres du conseil d’administration de l’UICC, la troisième plus grande organisation internationale en matière d’élaboration de stratégies et de politiques de prévention et de lutte contre le cancer. Elle siègera au conseil pendant deux ans, jusqu’en décembre 2022.
L’UICC est une organisation internationale qui représente les principales sociétés de lutte contre le cancer, les Ministères de la santé, les groupes de patients, les décideurs politiques, les chercheurs et les experts en cancérologie de 170 pays.
Cet article est une adaptation d’une histoire publiée sur le site internet de l’Université Aga Khan.